Contes en liberté

de et par Christine Kiffer

Voici les récits facétieux, merveilleux de Christine Kiffer. Ces histoires avec lapins, casquette, mâchicoulis, tissées de rêves et d'oubliettes, sont tirées du répertoire traditionnel et destinées au jeune public et aux adultes. Les contes sont libres et puissants, comme le vent ! Comme un brin d'herbe, résistants, ils poussent entre les pavés. Sur le chemin, j'ai rencontré un moineau qui tient le ciel avec ses pattes, trois filles vêtues de plumes, une chèvre, une abeille rebelle et un prince qui zozote.

A déguster comme des bonbons, des petites histoires pour tous les publics gourmands d'inattendu.

 

La vie matérielle

Cécile Coustillac lecture • Marieke Bouche violon

La Vie matérielle a été écrit en 1987 à partir d'entretiens de Marguerite Duras avec Jérôme Beaujour enregistrés au magnétophone. C'est donc une écriture où l'on reconnaît l'oralité d'origine du texte. Une pensée qui se déploie très au présent, en même temps qu'elle se nomme, sur des sujets divers : un thème d'actualité, un souvenir, une chose vue, une chose vécue. La cuisine côtoie l'écriture, l'amour côtoie l'injustice sociale, l'alcool côtoie l'enfance, le léger et le profond se racontent ensemble. Marguerite Duras y parle d'elle, de sa vie, mais toujours en regard avec le monde qui l'entoure. A l'origine de ce projet, une rencontre : celle d'une comédienne, Cécile Coustillac, et d'une violoniste, Marieke Bouche. La langue de Duras leur parle intimement ; les Sonates et Partitas de Bach leur semblent un contrepoint musical, ou plutôt « l’autre voix » possible pour un dialogue avec Duras.

 

Le bulldozer et l’olivier

Conte musical de Yvan Corbineau

L’olivier est bien vieux maintenant. Il est là depuis longtemps. Un matin, le bulldozer débarque et dit à l’olivier qu’il n’a plus rien à faire ici. Maintenant, ici, c’est chez lui. L’olivier va-t-il partir ou rester ? L’olivier peut-il vivre à côté du bulldozer ? Un spectacle pour enfants et adultes qui pose la question de l’attachement à la terre aujourd’hui.

Naïssam Jalal, flûtes et musique. Yvan Corbineau, texte et voix

cf le7ausoir.fr

Peau d'âne

Féérie baroque

Dans une contrée lointaine, une princesse doit échapper à son père, qui veut l’épouser après la mort de la reine. Il est prêt à tout pour cela, même à sacrifier l’âne merveilleux qui a fait sa fortune. Dans l’univers un peu naïf, propre aux contes de fées, dans le royaume où est née Peau d’âne, la magie ne peut pas tout. Seule la fuite, attitude humaine, sauvera l’héroïne. Cinq musiciens et une artisane textile racontent l’histoire de Peau d’âne, telle que Charles Perrault l’a écrite. Ils ne s’écartent pas du chemin fascinant qu’il a tracé mais, au fil du texte, la voix parlée laisse place aux instruments et au chant.

Musiques de François Couperin, Philidor l'aîné, Jean-Philippe Rameau, Elisabeth Jacquet de la Guerre, Marin Marais et Jean-Baptiste Matho

MA NON TROPPO : Louis Creac'h, violon, cornet à bouquin. Mathilde Horcholle, traversos. Emmanuelle Huteau, chant, bassons. Camille Rancière, alto, viola de spalla. Cloé Rousset, récit et scénographie. Ganaël Schneider, épinette, orgue, percussions. Cédric Hergault, mise en scène. Olivier Geoffroy, lumières.