le Carnaval
« Monstres et Vermeil »
Qui fabrique son masque ?
Qui coud son costume ?
Qui anime des ateliers avec les voisins ?
Qui peint le dragon ?
Qui décore le hangar ?
Qui va à la rencontre des habitants ?
Qui met la dernière touche au char ?
Le char c'est une remorque de tracteur camouflée en bateau de la C.A.N, vous savez la Compagnie Armoricaine de Navigation, filiale du groupe Roullier : ces affreux qui veulent extraire du sable en Baie de Lannion, les copains à Macron...)
samedi 26 mars 2016 arrive l'événement tant attendu :
16h On se retrouve tou.t.e.s à la base du Douron et au son de la batucada Distribilh et c'est parti pour le défilé, toutes voiles dehors : des voiles rouges bien entendu ! Nous parcourons donc les rues du bourg, sous la pluie et le regard amusé des habitant.e.s qui parfois nous rejoignent.
18h On se retrouve tou.t.e.s au hangar « la Dérive » pour le premier apéro sous l'auspice de l'Amer veille, notre bière de soutien concoctée avec les copains de la brasserie Pied de Biche à Guimaëc.
19h Vient enfin le moment tant attendu, le retour aux sources des origines du monde du carnaval : le procès populaire. L'avocat a bien du mal face à l'enthousiasme du peuple trégorois qui décide étonnement de condamner la Can et le groupe Roullier au bucher :
Nous ne voulons pas d'extraction de sable ni en baie de Lannion ni ailleurs !
19h30 Juste avant la mise à feu, les enfants s'acharnent sur une pinata à 2 têtes : Roullier d'un coté, Macron de l'autre : les bonbons finissent par sortir comme les bosses sur les 2 tristes mines
20h Et hop au feu que même la pluie n'a pu empêcher.
20H30, etc.... la journée se termine endiablée avec de la musique : Ousama et son chien, le trio Klezmer, les Arriérés et des copains du centre Bretagne débarquent pour que la fête soit plus folle. Sous l'effet du diner rouge réalisé par la grande Ourse et des cocktails magiques de la même couleur, les esprits s'échappent : ça danse, ça rit, ça improvise du chant, de la danse, des mots pour le plaisir et dans la joie.
Pour trouver la dérive
il faut savoir se perdre !
